Conférences introductives
Méthodes de recherche participative
15 mai
Les effets de la médiation culturelle : une approche réflexive et participative
Lors de cette présentation, nous abordons l’approche réflexive et participative qui a guidé le processus de réalisation de la recherche intitulée « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement ». Cette étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) a permis d’analyser six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013. Elle a été soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. Dans un premier temps, nous expliquerons les choix et les précautions méthodologiques qui ont présidé à l’étude. Nous soulèverons la question du partage des connaissances entre acteurs du milieu et chercheurs universitaires. Dans un deuxième temps, nous aborderons la complexité des enjeux normatifs de l’évaluation qui concernent l’engagement artistique, les objectifs communs poursuivis par les acteurs de la médiation, la participation culturelle et le développement social en général. Pour améliorer les pratiques et contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques culturelles, il ne faut pas nécessairement s’en tenir aux activités éprouvées, dont les succès sont incontestables. On doit aussi pouvoir se pencher sur des activités moins habituelles, parfois plus audacieuses, plus expérimentales ou plus risquées. N’est-ce pas ainsi après tout que les arts et la culture se développent ?
Louis Jacob est professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est membre de l’équipe de recherche Médias et vie urbaine, du Laboratoire Art et société, terrains et théories (l/as/tt), et participe régulièrement depuis 2006 aux rencontres du Groupe de recherche sur la médiation culturelle (Culture pour tous et CRISES-UQAM).
Danièle Racine est agente de développement culturel dans la division Action culturelle et partenariats de la Direction de la culture et du patrimoine de la Ville de Montréal. Elle est responsable de programmes de soutien et d’activités de veille et de recherche en médiation culturelle. Elle a initié et coordonné avec Louis Jacob une étude longitudinale déployée sur cinq ans : Phase 1 « Répertoire raisonné des activités de médiation culturelle » (2008-2009) et Phase 2 « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement » (2010-2013).
Lors de cette présentation, nous abordons l’approche réflexive et participative qui a guidé le processus de réalisation de la recherche intitulée « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement ». Cette étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) a permis d’analyser six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013. Elle a été soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. Dans un premier temps, nous expliquerons les choix et les précautions méthodologiques qui ont présidé à l’étude. Nous soulèverons la question du partage des connaissances entre acteurs du milieu et chercheurs universitaires. Dans un deuxième temps, nous aborderons la complexité des enjeux normatifs de l’évaluation qui concernent l’engagement artistique, les objectifs communs poursuivis par les acteurs de la médiation, la participation culturelle et le développement social en général. Pour améliorer les pratiques et contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques culturelles, il ne faut pas nécessairement s’en tenir aux activités éprouvées, dont les succès sont incontestables. On doit aussi pouvoir se pencher sur des activités moins habituelles, parfois plus audacieuses, plus expérimentales ou plus risquées. N’est-ce pas ainsi après tout que les arts et la culture se développent ?
Louis Jacob est professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est membre de l’équipe de recherche Médias et vie urbaine, du Laboratoire Art et société, terrains et théories (l/as/tt), et participe régulièrement depuis 2006 aux rencontres du Groupe de recherche sur la médiation culturelle (Culture pour tous et CRISES-UQAM).
Danièle Racine est agente de développement culturel dans la division Action culturelle et partenariats de la Direction de la culture et du patrimoine de la Ville de Montréal. Elle est responsable de programmes de soutien et d’activités de veille et de recherche en médiation culturelle. Elle a initié et coordonné avec Louis Jacob une étude longitudinale déployée sur cinq ans : Phase 1 « Répertoire raisonné des activités de médiation culturelle » (2008-2009) et Phase 2 « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement » (2010-2013).
Les politiques publiques au regard des droits culturels : une observation participative
« Analyse des politiques publiques au regard des droits culturels » telle est la recherche que notre Observatoire de la diversité et des droits culturels, en partenariat avec Réseau culture 21, mène sur mandat de plusieurs départements français depuis la fin 2012 (www.droitsculturels.org). Sous le nom de Paideia D*, cette observation participative initie un début de mouvement social. Il s’agit d’une recherche action - observation - formation - élaboration dans le domaine des droits culturels, au cœur de l’ensemble des droits humains, selon l’approche thématisée dans la Déclaration de Fribourg. Observer une situation au regard des droits culturels, c’est déjà les mettre en œuvre. Observer ensemble avec méthode, c’est aussi chercher ensemble les valeurs à observer, c’est se former en s’informant mutuellement, préalable nécessaire à l’élaboration de nouvelles propositions de stratégies politiques.
La méthode consiste dans la récolte de « cas d’école », comportant une fiche d’analyse au regard des droits culturels, des cartographies, et une proposition d’indicateurs de connexion. 110 cas d’école ont été analysés en 2013. La récolte continue en 2014 avec de nouveaux venus et l’analyse des cas déjà traités se développe avec de nouvelles questions. Cette triangulation des approches permet de développer une méthode, précise et adaptable, d’observation et de pilotage en reliant les situations concrètes, les indicateurs et les visualisations territoriales.
Patrice Meyer-Bisch est professeur à l’Université de Fribourg, où il dirige l’observatoire de la diversité et des droits culturels. Il est également coordonnateur de l’Institut interdisciplinaire d’éthique et des droits de l’homme et de la Chaire UNESCO pour les droits de l’homme et la démocratie (www.unifr.ch/iiedh). En 2010, il a publié avec M. Bidault l’ouvrage Déclarer les droits culturels : commentaires à la Déclaration de Fribourg.
La méthode consiste dans la récolte de « cas d’école », comportant une fiche d’analyse au regard des droits culturels, des cartographies, et une proposition d’indicateurs de connexion. 110 cas d’école ont été analysés en 2013. La récolte continue en 2014 avec de nouveaux venus et l’analyse des cas déjà traités se développe avec de nouvelles questions. Cette triangulation des approches permet de développer une méthode, précise et adaptable, d’observation et de pilotage en reliant les situations concrètes, les indicateurs et les visualisations territoriales.
Patrice Meyer-Bisch est professeur à l’Université de Fribourg, où il dirige l’observatoire de la diversité et des droits culturels. Il est également coordonnateur de l’Institut interdisciplinaire d’éthique et des droits de l’homme et de la Chaire UNESCO pour les droits de l’homme et la démocratie (www.unifr.ch/iiedh). En 2010, il a publié avec M. Bidault l’ouvrage Déclarer les droits culturels : commentaires à la Déclaration de Fribourg.