Louis Jacob
Résultats de l'étude longitudinale : « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement »
13 mai
Pour donner suite à une étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats), soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal, et menée auprès de six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013, nous proposons d’abord un bref exposé des principaux effets observés chez les participants, les médiateurs et les organismes porteurs de projets. Nous pourrions résumer la portée des activités observées par trois dénominateurs : la participation, l'expression et le changement. Les six projets observés sont autant d’occasions d'échange et de transmission des savoirs artistiques et culturelles puisqu'ils constituent de véritables lieux de rencontres, ouverts sur des formes d’expression et d’interaction de tous ordres. Ils ont des effets immédiats, à commencer par le plaisir de participer à une expérience nouvelle. Du côté des organismes porteurs, nous notons la création de partenariats ou de réseaux de collaboration, et la consolidation des activités régulières ou de la mission même de l’organisme. Des médiateurs approfondissent leur propre pratique. Les activités de médiation favorisent le partage des savoir-faire et de l’expérience de création, le processus de création est lui-même stimulé, des artistes cherchent à mettre sur pieds d’autres projets. L’ensemble de ces résultats nous entraîne enfin vers des questions plus générales sur les principes et les finalités, sur les formes de participation, et sur les conditions de réussite de la médiation culturelle.
Les effets de la médiation culturelle : une approche réflexive et participative
15 mai
Lors de cette présentation, nous abordons l’approche réflexive et participative qui a guidé le processus de réalisation de la recherche intitulée « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement ». Cette étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) a permis d’analyser six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013. Elle a été soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. Dans un premier temps, nous expliquerons les choix et les précautions méthodologiques qui ont présidé à l’étude. Nous soulèverons la question du partage des connaissances entre acteurs du milieu et chercheurs universitaires. Dans un deuxième temps, nous aborderons la complexité des enjeux normatifs de l’évaluation qui concernent l’engagement artistique, les objectifs communs poursuivis par les acteurs de la médiation, la participation culturelle et le développement social en général. Pour améliorer les pratiques et contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques culturelles, il ne faut pas nécessairement s’en tenir aux activités éprouvées, dont les succès sont incontestables. On doit aussi pouvoir se pencher sur des activités moins habituelles, parfois plus audacieuses, plus expérimentales ou plus risquées. N’est-ce pas ainsi après tout que les arts et la culture se développent ?
Louis Jacob est professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est membre de l’équipe de recherche Médias et vie urbaine, du Laboratoire Art et société, terrains et théories (l/as/tt), et participe régulièrement depuis 2006 aux rencontres du Groupe de recherche sur la médiation culturelle (Culture pour tous et CRISES-UQAM).
13 mai
Pour donner suite à une étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats), soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal, et menée auprès de six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013, nous proposons d’abord un bref exposé des principaux effets observés chez les participants, les médiateurs et les organismes porteurs de projets. Nous pourrions résumer la portée des activités observées par trois dénominateurs : la participation, l'expression et le changement. Les six projets observés sont autant d’occasions d'échange et de transmission des savoirs artistiques et culturelles puisqu'ils constituent de véritables lieux de rencontres, ouverts sur des formes d’expression et d’interaction de tous ordres. Ils ont des effets immédiats, à commencer par le plaisir de participer à une expérience nouvelle. Du côté des organismes porteurs, nous notons la création de partenariats ou de réseaux de collaboration, et la consolidation des activités régulières ou de la mission même de l’organisme. Des médiateurs approfondissent leur propre pratique. Les activités de médiation favorisent le partage des savoir-faire et de l’expérience de création, le processus de création est lui-même stimulé, des artistes cherchent à mettre sur pieds d’autres projets. L’ensemble de ces résultats nous entraîne enfin vers des questions plus générales sur les principes et les finalités, sur les formes de participation, et sur les conditions de réussite de la médiation culturelle.
Les effets de la médiation culturelle : une approche réflexive et participative
15 mai
Lors de cette présentation, nous abordons l’approche réflexive et participative qui a guidé le processus de réalisation de la recherche intitulée « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement ». Cette étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) a permis d’analyser six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013. Elle a été soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. Dans un premier temps, nous expliquerons les choix et les précautions méthodologiques qui ont présidé à l’étude. Nous soulèverons la question du partage des connaissances entre acteurs du milieu et chercheurs universitaires. Dans un deuxième temps, nous aborderons la complexité des enjeux normatifs de l’évaluation qui concernent l’engagement artistique, les objectifs communs poursuivis par les acteurs de la médiation, la participation culturelle et le développement social en général. Pour améliorer les pratiques et contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques culturelles, il ne faut pas nécessairement s’en tenir aux activités éprouvées, dont les succès sont incontestables. On doit aussi pouvoir se pencher sur des activités moins habituelles, parfois plus audacieuses, plus expérimentales ou plus risquées. N’est-ce pas ainsi après tout que les arts et la culture se développent ?
Louis Jacob est professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est membre de l’équipe de recherche Médias et vie urbaine, du Laboratoire Art et société, terrains et théories (l/as/tt), et participe régulièrement depuis 2006 aux rencontres du Groupe de recherche sur la médiation culturelle (Culture pour tous et CRISES-UQAM).