Danièle Racine
Les effets de la médiation culturelle : une approche réflexive et participative
13 mai
Lors de cette présentation, nous abordons l’approche réflexive et participative qui a guidé le processus de réalisation de la recherche intitulée « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement ». Cette étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) a permis d’analyser six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013. Elle a été soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. Dans un premier temps, nous expliquerons les choix et les précautions méthodologiques qui ont présidé à l’étude. Nous soulèverons la question du partage des connaissances entre acteurs du milieu et chercheurs universitaires. Dans un deuxième temps, nous aborderons la complexité des enjeux normatifs de l’évaluation qui concernent l’engagement artistique, les objectifs communs poursuivis par les acteurs de la médiation, la participation culturelle et le développement social en général. Pour améliorer les pratiques et contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques culturelles, il ne faut pas nécessairement s’en tenir aux activités éprouvées, dont les succès sont incontestables. On doit aussi pouvoir se pencher sur des activités moins habituelles, parfois plus audacieuses, plus expérimentales ou plus risquées. N’est-ce pas ainsi après tout que les arts et la culture se développent ?
Interagir, collaborer, cocréer : les enjeux de la participation du public en médiation culturelle
15 mai
En tant que stratégie d’action culturelle, la médiation culturelle valorise tout particulièrement les projets qui visent à inclure les publics dans une forme d’expression partagée. Les projets artistiques participatifs, assignant aux publics un rôle dit « actif », apparaissent comme des vecteurs privilégiés pour mettre en œuvre cette stratégie d’action. Mais quelles sont les conditions du partage cultivé dans de tels projets ? Comment varient-elles en fonction du type de participation du public proposée ? Et quelle est la place du dissensus et de la critique dans ces projets ?
Du dispositif interactif à la cocréation d’une œuvre, en passant par la collaboration dans un cadre prédéterminé, nous avons identifié différents degrés de participation et enjeux rattachés. À partir de cette typologie nourrie d’exemples tirés de nos propres recherches et expériences professionnelles, nous analysons la manière dont certains projets questionnent les rapports hiérarchiques entre artistes professionnels et participants amateurs, mais aussi la façon dont ces projets peuvent être porteurs de revendications en se faisant le support d’un engagement citoyen, tandis que d’autres types de projets poussent à s’interroger sur l’instrumentalisation de la participation au service d’une pacification des conflits.
Danièle Racine est agente de développement culturel dans la division Action culturelle et partenariats de la Direction de la culture et du patrimoine de la Ville de Montréal. Elle est responsable de programmes de soutien et d’activités de veille et de recherche en médiation culturelle. Elle a initié et coordonné avec Louis Jacob une étude longitudinale déployée sur cinq ans : Phase 1 « Répertoire raisonné des activités de médiation culturelle » (2008-2009) et Phase 2 « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement » (2010-2013).
13 mai
Lors de cette présentation, nous abordons l’approche réflexive et participative qui a guidé le processus de réalisation de la recherche intitulée « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement ». Cette étude évaluative partenariale de l’UQAM et de la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) a permis d’analyser six projets de médiation culturelle entre 2010 et 2013. Elle a été soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal. Dans un premier temps, nous expliquerons les choix et les précautions méthodologiques qui ont présidé à l’étude. Nous soulèverons la question du partage des connaissances entre acteurs du milieu et chercheurs universitaires. Dans un deuxième temps, nous aborderons la complexité des enjeux normatifs de l’évaluation qui concernent l’engagement artistique, les objectifs communs poursuivis par les acteurs de la médiation, la participation culturelle et le développement social en général. Pour améliorer les pratiques et contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques culturelles, il ne faut pas nécessairement s’en tenir aux activités éprouvées, dont les succès sont incontestables. On doit aussi pouvoir se pencher sur des activités moins habituelles, parfois plus audacieuses, plus expérimentales ou plus risquées. N’est-ce pas ainsi après tout que les arts et la culture se développent ?
Interagir, collaborer, cocréer : les enjeux de la participation du public en médiation culturelle
15 mai
En tant que stratégie d’action culturelle, la médiation culturelle valorise tout particulièrement les projets qui visent à inclure les publics dans une forme d’expression partagée. Les projets artistiques participatifs, assignant aux publics un rôle dit « actif », apparaissent comme des vecteurs privilégiés pour mettre en œuvre cette stratégie d’action. Mais quelles sont les conditions du partage cultivé dans de tels projets ? Comment varient-elles en fonction du type de participation du public proposée ? Et quelle est la place du dissensus et de la critique dans ces projets ?
Du dispositif interactif à la cocréation d’une œuvre, en passant par la collaboration dans un cadre prédéterminé, nous avons identifié différents degrés de participation et enjeux rattachés. À partir de cette typologie nourrie d’exemples tirés de nos propres recherches et expériences professionnelles, nous analysons la manière dont certains projets questionnent les rapports hiérarchiques entre artistes professionnels et participants amateurs, mais aussi la façon dont ces projets peuvent être porteurs de revendications en se faisant le support d’un engagement citoyen, tandis que d’autres types de projets poussent à s’interroger sur l’instrumentalisation de la participation au service d’une pacification des conflits.
Danièle Racine est agente de développement culturel dans la division Action culturelle et partenariats de la Direction de la culture et du patrimoine de la Ville de Montréal. Elle est responsable de programmes de soutien et d’activités de veille et de recherche en médiation culturelle. Elle a initié et coordonné avec Louis Jacob une étude longitudinale déployée sur cinq ans : Phase 1 « Répertoire raisonné des activités de médiation culturelle » (2008-2009) et Phase 2 « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement » (2010-2013).