Atelier 6
Territoires critiques : citoyenneté culturelle
15 mai
Citoyenneté culturelle, participation et démocratie : champ culturel et politique
Cette communication propose de discuter de la notion de citoyenneté culturelle afin de saisir, comprendre, questionner et analyser les relations entre les individus, les institutions culturelles et, plus globalement, le champ culturel. La citoyenneté culturelle se situe dans le prolongement de la démocratie culturelle en mettant l’accent sur le volet transversal (individu à individu) ainsi que sur les impacts élargis et différenciés, à la fois individuels et collectifs, des arts et de la culture. Elle met également au premier plan la dimension politique de la culture, notamment l’ouverture herméneutique à « autre que soi » ainsi que la création d’un espace dialogique. Ce faisant, la dimension conflictuelle du social, du politique et du culturel est prise de front.
Christian Poirier est professeur agrégé au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS). Responsable de l’axe « Industries culturelles » à la Chaire Fernand-Dumont sur la culture, co-directeur du Laboratoire Arts et Sociétés, Terrains et Théories (l/as/tt) et directeur de la collection Monde culturel (Presses de l’Université Laval), ses recherches et publications portent sur les industries culturelles, les organisations, institutions et politiques culturelles ainsi que la participation culturelle. Ses travaux s’inscrivent plus globalement dans une réflexion critique portant sur la culture, la politique et la démocratie.
Cette communication propose de discuter de la notion de citoyenneté culturelle afin de saisir, comprendre, questionner et analyser les relations entre les individus, les institutions culturelles et, plus globalement, le champ culturel. La citoyenneté culturelle se situe dans le prolongement de la démocratie culturelle en mettant l’accent sur le volet transversal (individu à individu) ainsi que sur les impacts élargis et différenciés, à la fois individuels et collectifs, des arts et de la culture. Elle met également au premier plan la dimension politique de la culture, notamment l’ouverture herméneutique à « autre que soi » ainsi que la création d’un espace dialogique. Ce faisant, la dimension conflictuelle du social, du politique et du culturel est prise de front.
Christian Poirier est professeur agrégé au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS). Responsable de l’axe « Industries culturelles » à la Chaire Fernand-Dumont sur la culture, co-directeur du Laboratoire Arts et Sociétés, Terrains et Théories (l/as/tt) et directeur de la collection Monde culturel (Presses de l’Université Laval), ses recherches et publications portent sur les industries culturelles, les organisations, institutions et politiques culturelles ainsi que la participation culturelle. Ses travaux s’inscrivent plus globalement dans une réflexion critique portant sur la culture, la politique et la démocratie.
Faire œuvre commune : l’artiste, le médiateur et le citoyen - sur l’action « Nouveaux Commanditaires » de la Fondation de France
Depuis les années 1990, les politiques publiques et/ou privées visent à élargir le champ d’intervention des arts et à en accroître les retombées pour la société à travers une volonté de « démocratisation de la culture » : par un enrichissement de l’offre et une ouverture à des pratiques qui n’étaient pas jusqu’alors reconnues comme faisant parties des Beaux arts (danses urbaines, design, architecture, paysage, art culinaire…). Dans cette période où est menée une « politique des artistes » et de soutien aux auteurs, la Fondation de France propose de reconsidérer la « valeur d’usage » de l’art. Le programme d’action des « Nouveaux Commanditaires » invite des citoyens, confrontés à un problème de société ou de développement d’un territoire, à prendre l’initiative d’une commande à des artistes contemporains. Son originalité repose sur une conjonction nouvelle entre quatre acteurs : les citoyens commanditaires, le médiateur culturel de la Fondation de France et l’artiste, rejoints dans la phase de production de l’œuvre par des partenaires publics et privés. Ma communication proposera d’éclairer les mutations du travail de création et la métamorphose des œuvres promues par ce dispositif de soutien et de médiation artistique. Pour mieux définir et qualifier, ensuite le travail de médiation lui-même, qui n’est plus ici simple transmission d’une œuvre préexistante, mais davantage instauration d’une « œuvre commune » qui passe par des phases de conflit, de négociations, de compromis.
Jean-Paul Fourmentraux est Sociologue, Maître de conférences HDR à l’Université de Lille 3 et chercheur associé au Centre de recherches sur les arts et le langage à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (CRAL CNRS-EHESS). Il est l’auteur des ouvrages Art et internet (CNRS, 2010), Artistes de laboratoire (Hermann, 2011), L’Ère Post-media (Hermann, 2012), Art et Science (CNRS, 2012), L’œuvre commune (Presses du réel, 2013) et L’œuvre virale (La Lettre Volée, 2013).
Depuis les années 1990, les politiques publiques et/ou privées visent à élargir le champ d’intervention des arts et à en accroître les retombées pour la société à travers une volonté de « démocratisation de la culture » : par un enrichissement de l’offre et une ouverture à des pratiques qui n’étaient pas jusqu’alors reconnues comme faisant parties des Beaux arts (danses urbaines, design, architecture, paysage, art culinaire…). Dans cette période où est menée une « politique des artistes » et de soutien aux auteurs, la Fondation de France propose de reconsidérer la « valeur d’usage » de l’art. Le programme d’action des « Nouveaux Commanditaires » invite des citoyens, confrontés à un problème de société ou de développement d’un territoire, à prendre l’initiative d’une commande à des artistes contemporains. Son originalité repose sur une conjonction nouvelle entre quatre acteurs : les citoyens commanditaires, le médiateur culturel de la Fondation de France et l’artiste, rejoints dans la phase de production de l’œuvre par des partenaires publics et privés. Ma communication proposera d’éclairer les mutations du travail de création et la métamorphose des œuvres promues par ce dispositif de soutien et de médiation artistique. Pour mieux définir et qualifier, ensuite le travail de médiation lui-même, qui n’est plus ici simple transmission d’une œuvre préexistante, mais davantage instauration d’une « œuvre commune » qui passe par des phases de conflit, de négociations, de compromis.
Jean-Paul Fourmentraux est Sociologue, Maître de conférences HDR à l’Université de Lille 3 et chercheur associé au Centre de recherches sur les arts et le langage à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (CRAL CNRS-EHESS). Il est l’auteur des ouvrages Art et internet (CNRS, 2010), Artistes de laboratoire (Hermann, 2011), L’Ère Post-media (Hermann, 2012), Art et Science (CNRS, 2012), L’œuvre commune (Presses du réel, 2013) et L’œuvre virale (La Lettre Volée, 2013).